Lorsque les contestaires en sont à revendiquer le poids du nombre, avec la manifestation du 22 mars, c'est que le débat sur la hausse des frais de scolarité cesse d'être rationnel. On use alors de la force, voire de l'intimidation, pour faire plier l'autre (le gouvernement). Might is Right: la Force prime le Droit. Ce qui se met en place à partir de maintenant, c'est la stratégie de l'usure: «nous les aurons bien à l'usure!», scandent les asso étudiantes.
Toute la contestation étudiante oblitère les questions fondamentales de l'excellence de celui et de celle qui s'instruit, du mérite, de la qualité des cours, de la qualité des professeurs. L'ancienneté syndicale est une véritable plaie. À décrier à gauche la marchandisation du savoir, on oblitère les véritables problèmes qui gangrénisent l'éducation depuis si longtemps, dont l'incompétence de certains professeurs. Si c'était la raison pourquoi les étudiants contestent leurs cours, j'afficherais volontiers le carré rouge. Mais des défauts chroniques dont suffoque le système d'éducation québécois, il n'en est jamais question. En somme, la grangrène qui corrompt l'éducation, c'est le corporatisme; la protection absolue des petits intérêts de chacun.
Beau paralogisme du "hareng fumé".
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