Dans
le livre biblique de la Genèse, Dieu
est présenté comme le créateur du ciel et de la terre, de la femme et de
l’homme. Ce qui conduisit plus d’uns à se représenter Dieu comme un vieil homme
portant une barbe blanche, tel ce tableau du romantisme britannique dû à
William Blake, Le Dieu architecte. Un
texte biblique ajoute que « Dieu les a faits [le ciel et la terre et tout ce
qui est en eux] de rien et que la
race des hommes est faite de la même manière.) (2 Maccabées 7 28). C’est ce que
depuis le Moyen Age on appelle la création ex
nihilo, la création de l’univers et de tout ce qu’il contient à partir de
rien. Voilà qui est proprement scandaleux pour la raison humaine : comment
quoi que ce soit aurait-il pu sortir d’absolument rien; bref, du néant ? Si
toute chose a une cause, alors Dieu lui-même ne fut pas engendré par quelque
chose d’antérieur à lui? La science moderne qui admet le principe de
rationalité suivant lequel toute effet observé à une cause naturelle elle aussi
observable, récuse de toute sa puissance ce portrait infantile, digne d’un âge
préscientifique, de l’origine de notre monde physique ainsi que de l’être
humain. D’où le discrédit dans lequel est aujourd’hui tombé la Bible. Aussi,
pour plusieurs, la Science a remplacé la Bible.
Il faut, toutefois, user de ce que
Pascal appelait l’« esprit de finesse » en distinguant le but que poursuit de
la science de celui de la Bible. La Bible ne doit pas être comprise comme un
recueil de science périmée appartenant à un âge pré-scientifique. En fait, les
récits bibliques, dont celui de la Création qui ouvre la Genèse, sont des récits
imagés, métaphoriques, symboliques, poétiques, etc., et non pas une histoire relatant des événements tels
qu’ils se sont déroulés. En somme, la Bible n’est pas un livre d’histoire. Le premier livre d’histoire,
au sens de la recherche d’événements tels qui se sont produits et avérés dans
l’espace et le temps, est né de la plume d’un Grec, Hérodote (Ve siècle avant
notre ère). Le but de la Bible n’est pas de raconté l’histoire du peuple
d’Israël mais témoigner de sa relation avec le Dieu de ce peuple, Yahvé. Il
s’agit de voir plus clair dans notre relation avec Dieu. De comprendre, en
somme, notre destinée. Or, pour un chrétien, l’événement capital qui jette une
lumière décisive sur le peuple de Dieu, c’est la vie et la mort de
Jésus-Christ. Pour le chrétien, il s’agit d’une histoire d’amour, faite de
fautes et de pardon, entre l’homme et Dieu. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre
le récit biblique de la Création. Encore une fois, il ne s’agit pas d’une
Histoire naturelle mais, comme on le
disait à une certaine époque, d’une Histoire sainte, c’est-à-dire d’histoires visant à montrer comment Dieu agit
dans le monde, hier comme aujourd’hui, pour le salut de l’humanité. La Bible
parle du passé pour mieux parler de notre présent. Le livre de la Genèse, où se trouve le récit de la
Création, veut montrer que Dieu a créé le monde et l’homme pour qu’il vive avec
Lui dans l’amour et la plénitude du bonheur. Voilà ce qu’il convient de retenir
de ce récit – pas forcément que l’univers fut créé en six jours et qu’au
septième Dieu se reposa, fondant ainsi le sabbat. Peut-être qu’une bonne façon
de lire (ou d’entendre) le récit de Création, c’est d’écouter l’oratorio de
Joseph Haydn, ayant pour titre précisément La
Création (Die Schöpfung). C’est
un hymne à la gloire de Dieu. On comprend alors les paroles qui clôturent le
récit en question lorsque le narrateur écrit : « Dieu vit tout ce qu’il
avait fait : cela était très bon.
» (Genèse 1 31) La création, la
nature ainsi que l’être humain, sont donc considérés comme de bonnes et belles
choses, voire excellentes. Surtout, Dieu est présenté d’emblée comme un être créateur. C’est un artiste au sens plein
du terme, qui, surtout, aime ce dont
il est le créateur. N’oublions donc jamais que Dieu est amour et qu’il est
constamment en train de créer. Que c’est parce qu’il aime qu’il est créateur.
Les deux sont indissociables.
L’image que la science moderne nous
laisse de l’univers est celle d’un état de choses que l’on constate, qui est
là, jeté là pour ainsi dire par pur hasard. L’univers n’est ni bon ni mauvais;
il est là, point à la ligne. Seul l’homme est responsable de sa destinée,
contrairement à la Bible qui nous dit, qu’après son œuvre d’amour, Dieu la
remis entre les mains de l’homme qui, malheureusement, ne pris pas ses
responsabilités.
Dans
la conception scientifique de l’univers, il n’y a pas de place pour le sens ou
le finalité, ni pour la destinée ou le salut de l’homme en relation avec un
soi-disant auteur ou créateur de l’univers. L’homme est cependant l’auteur et
le concepteur de la science. Seul l’homme, après coup, est en mesure de donner
un sens ou une direction à l’univers et sa place dans le tout. Comme l’écrit le
célèbre astrophysicien Hubert Reeves « Si nous avons un rôle à jouer dans
l’univers, c’est bien celui d’aider la
nature à accoucher d’elle-même. »[1]
Pourquoi aurions-nous ce rôle à jouer ? Au nom de quoi devons-nous aider la
nature à se réaliser, à trouver, pour ainsi dire, son équilibre, sa « santé »,
devant les menaces engendrées par les changements climatiques? Hubert Reeves
n’a pas de réponse à ces questions. Plus loin, cependant, il écrit : « La
survie de l’être humain, la victoire de la ‘pulsion de vie’ sur la ‘pulsion de
la mort’, tel est l’objectif que détermine pour nous l’analyse de la réalité
présentée dans les pages de ce livre. »[2]
Ces propos énoncent clairement, me semble-t-il, qu’il existe effectivement une
finalité, un but, à l’homme ainsi qu’à la nature, c’est la survie de l’un et de
l’autre. Mais pourquoi ce but, cette fin ? Quelle raison le justifie ? C’est
lorsqu’on aborde ces questions « limites » ou « ultimes », que la question de
Dieu redevient pertinente, voire brûlante d’actualité.
Le
philosophe autrichien, Ludwig Wittgenstein (1889-1951), écrit dans son fameux Tractatus logico-philosophicus : «
Ce n’est pas comment est le monde qui
est le Mystique, mais qu’il soit. »
(6.44) Énoncé sibyllin s’il en est un. La science, en somme, explique le ‘comment’ des phénomènes naturels, la
religion le ‘pourquoi’ ou encore la raison d’être des choses. Comment s’explique l’origine de
l’univers selon la science - l’astrophysique en particulier ? Le big bang, d’après le vocable dû à l’astrophysicien
Fred Hoyle (1915-2001), pourtant opposé à l’explication en question puisque
Hoyle «… soutenait en effet une conception opposée, celle d’un univers éternel
dans un état stationnaire, et, avec cette expression, il pensait décrédibiliser
la théorie du big bang. Difficile en effet d’imaginer la création des galaxies à
partir d’une explosion, habituellement perçue comme destructrice ! »[3]
Quoi
qu’il en soit, une sorte d’« explosion » initiale aurait eu lieu à partir d’un
tout petit point, des milliards de fois plus petit qu’une tête d’épingle, libérant
notre univers qui serait toujours en expansion depuis lors. La science est
incapable de remonter plus loin. Qui avait-il avant le big bang ? On n’en sait
strictement rien. Un mur nous sépare de ce qu’il y avait avant l’explosion. Il faut insister, sous peine de commettre un
lourd contre-sens, que l’« explosion » en question n’en est pas du tout une !
En effet,
Contrairement à
ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une explosion, une sorte de
déflagration au cours de laquelle la matière naissante viendrait occuper le
vide de l’Univers. Car avant le big bang rien n’existait sinon un point qui
représentait tout l’Univers. Pas de matière bien sûr, pas plus que d’espace ou
de temps d’ailleurs. Même le vide n’a pas de sens avant le big bang ! Alors, il
ne peut s’agir d’une explosion car celle-ci se produit quelque part à partir de
quelque chose…[4]
La
tentation est toutefois grande pour un chrétien de voir dans le big bang le
geste créateur de Dieu. Comme si la science venait confirmer le récit biblique
de Création ! Il faut résister à cette tentation funeste parce qu’elle nous
invite à déplacer l’ordre religieux sur celui de la science. La science travaille
dans l’ordre des causes; la religion
dans l’ordre du sens. Il ne faut pas confondre
ces deux ordres. Car la tentation grande, pour le chrétien, de se représenter
Dieu comme un être extérieur à l’univers lui donnant, comme par un coup de
baguette magique, l’être et la vie. Malgré le chef-d’œuvre, la peinture de
Raphaël, La création d’Adam, au
plafond de la chapelle Sixtine, cède à cette tentation. Rien n’est plus
mythologique que cette représentation.
Demandons-nous :
Pourquoi Dieu aurait-il créé l’univers ?
Évidemment, le non-croyant rejette cette question comme étant loufoque puisque,
pour lui, Dieu n’est pas. Mais la question n’est pas si loufoque qu’elle
paraît, car elle demande, non pas comment
– question s’adressant à la science -, mais pourquoi.
La raison d’être, en somme, de
l’univers et de tout ce qu’il comporte. Comme dit Wittgenstein, c’est le pourquoi qui importe quant à ce qu’il
désigne comme le point de vue mystique.
En tout cas, la question est parfaitement légitime du point de vue du sens, du
point de vue du pourquoi. Évidemment,
un scientifique, tel Hubert Reeves, la rejette comme étant hors du domaine de
la science qui ne s’intéresse qu’au comment.
Si on la considère comme une question étant du ressort de la science, au sens
de : Comment Dieu a-t-il créé l’univers
?, la représentation trompeuse précédente s’impose alors à nous. On est
amené à concevoir Dieu dans un certain espace hors de l’espace qui, à partir de
rien, crée tout… On cède alors à ce qu’en anglais on appelle le « whisfull thinking », la pensée magique.
Le rationaliste a alors beau jeu de rejeter Dieu.
Notre
question, Pourquoi Dieu aurait-il créé
l’univers ?, demande, finalement : Pourquoi
y a-t-il de l’être plutôt que rien ? C’est la fameuse question du
philosophe allemand Leibniz.[5] Devant
cette question, nous sommes confrontés au mystère par excellence. C’est-à-dire,
en un mot, Dieu. Il est le mystère.
Or, confronté au mystère, toute suite on pense qu’on ne peut rien y comprendre;
que cela dépasse tout entendement, toute raison. De sorte que, puisque rien n’est
intelligible dans le mystère, il convient surtout de ne pas chercher à
comprendre. Évidemment, c’est là donner raison au rationaliste qui, devant le
mystère impénétrable de Dieu, non pas d’autre choix que de le rejeter catégoriquement.
Or,
c’est se méprendre royalement sur le sens du « mystère ». Plutôt de tenir le
mystère comme à jamais inexplicable, l’inintelligible en soi, il convient de l’envisager
comme étant inépuisable, c’est-à-dire comme une sorte d’énigme qui n’a pas
d’explication ultime ou finale. Personnellement, j’ai toujours été profondément
bouleversé par le mystère d’un Dieu qui meurt sur une croix. Rien de plus
mystérieux à mes yeux, et pour cause ! Un jour, je compris que le Dieu est un
Dieu d’amour. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » (Jn
3 16) «… car Dieu est amour », dit le même évangéliste (1 Jn 8). Or, même cette
explication, pour capitale et profonde qu’elle soit, demeure néanmoins
superficielle à un certain niveau. Il est toujours possible d’aller plus loin.[6] Citons
sur le point la parole du Siracide, «
…il n’est pas possible de découvrir les merveilles du Seigneur. / Quand un
homme en a fini, c’est qu’il commence / et lorsqu’il s’arrête, sa perplexité
demeure. » (18 6-7) De même en va-t-il, à mon avis, pour ce qui concerne le
mystère de Dieu et de sa Création.
Le
dominicain Herbert McCabe, qui enseigna la philosophie et la théologie à l’Université
d’Oxford, alla de son côté jusqu’à soutenir : « Prouver l’existence de
Dieu, c’est prouver que certaines questions se posent toujours, que le monde
pose pour nous ces questions. »[7]
Prouver l’existence de Dieu, en somme, ne consiste pas à prouver son existence,
mais que certaines questions fondamentales de sens, dont celle de Leibniz, sont
toujours pertinentes.
L’homme
des Lumières, pourfendeur de la religion et adepte de la science, croyait à
tort en avoir fini avec Dieu. Force est de constater que le Siracide a raison, « c’est quand l’homme
en a fini, qu’il commence…» Sur ce point, saint Augustin s’appuyant sur le
passage du Siracide, écrit : «
Ainsi, cherchons comme si nous allions trouver, et trouvons comme si nous
allions chercher. »[8]
Certes, le chrétien sait, par le biais de la Révélation, que Dieu est tri-un. Ce
mystère serait inaccessible à la raison humaine. En fait, ce mystère est
inépuisable pour l’entendement. Le chrétien sait également que Dieu créa le monde.
Comment ? Il ne le sait pas. Il sait du moins que, puisque Dieu est amour, l’univers
est aimé de Dieu car, tel un artiste, ses œuvres sont tout pour lui. Au-delà de
ces miettes de vérités révélées – ce qui n’est pas rien, je l’accorde
volontiers - on ne sait pas grand-chose de Dieu. Le mystère plane toujours sur
l’Auteur de la nature.
Jean
Guitton (1901-1999), philosophe catholique français, soutient, dans Mon testament philosophique, qu’il croit
en Dieu parce qu’il a du mal à y croire… En effet, « … si je n’avais aucun mal
à y croire, écrit-il, je crois que je n’y croirais pas. »[9]
C’est-à-dire : s’il était facile de croire en Dieu, personne n’y croirait.
Dans la même veine que Descartes, soutenant que, puisqu’il doute, Dieu est[10],
Guitton soutient que, puisque Dieu est difficile à croire, il y croit ! Sinon,
Dieu ne serait pas Dieu. En somme, Dieu est la limite à partir de laquelle la raison
devient foi. Si je doute, en effet, c’est que j’ai de bonnes raison de ne pas
croire ce qu’on me dit. En somme, le doute laisse entrevoir le pouvoir de la
raison. En réalité, Guitton ne part pas du doute pour aboutir à la vérité, car
le doute, lui-même, fait appel à la vérité. Logiquement, le doute présuppose
l’existence de la vérité. Au fond, Guitton ne part pas du doute, mais de la vérité,
qu’il retrouve pour ainsi dire dans l’acte de douter.
Au
sens littéral, le mot « mystère » signifie « chose cachée, obscure; secret ».[11]
Le mystère désigne donc une vérité secrète, non encore révélée, reconnue,
établie. Le mystère présuppose l’existence d’une vérité qui, il faut bien l’avouer,
paraît, du moins pour l’heure, impénétrable ou indéchiffrable. Dieu comme
mystère désigne donc une vérité secrète inaccessible, du moins pour le moment à
l’entendement humain.
Le
mystère, donc, tout comme le doute, présuppose l’existence de la vérité. Donc,
comme dit Guitton, parce que je doute de Dieu, qui est le mystère par
excellence, je ne dispose pas de la vérité pour y croire; mais je présume que
cette vérité existe et que, si elle existe, comme je le crois, elle est
identique à Dieu. Voilà, me semble-t-il, bien comprise, la preuve de l’existence
de Dieu du philosophe français. Elle donne raison, me semble-t-il, à Herbert
McCabe : la preuve de l’existence de Dieu, «… c’est prouver que certaines
questions se posent toujours, que le monde pose pour nous ces questions. »
Médicalement,
le cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une
prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d'un tissu
normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est
menacée. Les chercheurs sont toujours en quête de la cause du cancer. Aucun
doute n’existe quant à l’existence d’une telle cause. Je vois de la fumée au
loin, et j’en infère qu’il y a un feu là-bas. Je ne vois pas le feu lui-même,
mais seulement son effet. À ce propos, saint Thomas d’Aquin écrit : «
Quand on démontre une cause par son effet, il est nécessaire d’employer l’effet,
au lieu de la définition de la cause, pour prouver l’existence de celle-ci. Et
cela se vérifie principalement lorsqu’il s’agit de Dieu. »[12] Sans
connaître la définition ou la nature réelle du feu, je suis tout de même
autoriser à déduire son existence, là-bas, de la fumée que j’aperçois au loin.
Même chose pour Dieu, soutient l’Aquinate. Le feu est une réaction chimique de
combustion qui réunit trois conditions nécessaires et suffisantes : un
combustible, un carburant, une énergie d'activation (le fameux « triangle du
feu »). Je puis inférer l’existence d’une telle réaction chimique qu’est le
feu, sans connaître ce qui le constitue, sans avoir aucune notion de chimie.
Ainsi, à la question : Pourquoi le
feu ?, je puis répondre en disant qu’il y a des choses qui brûlent (dont le
papier, le carton, le bois, etc.), un carburant, de l’oxygène, ainsi qu’une
source de chaleur, telle une étincelle. Si l’on demande maintenant : Pourquoi le feu existe-t-il plutôt que rien
?, cette question nous renvoie à celle de Leibniz : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?, et l’effet – quelque chose existe, l’univers -
indique une cause, Dieu, lequel
constitue le mystère.
Dieu
demeure un mystère. Le mystère. Et c’est parce qu’il est le mystère que nous y
croyons. Peut-être que le mystère de Dieu réside dans sa pauvreté, comme le soutenait Gustave Thibon : « Pauvreté de Dieu. – Dieu est le plus
riche et le plus pauvre des êtres. Il est
tout, mais il n’a rien. Il ne peut
donner que lui-même. Et cela explique son insuccès. L’homme a soif de dons
extérieurs et moins précieux. »[13] Thibon
évoque la différence entre être et avoir. Nous, humains, désirons tout avoir, sans pouvoir être. Nous désirons ardemment le posséder en le connaissant. Le mystère, Dieu, c’est celui de l’Être. C’est le sujet de toute la métaphysique.
Dieu,
l’Être par excellence, créateur tout-puissant du ciel et de la terre, Tu T’es
pourtant agenouillé devant tes créatures pour leur laver les pieds ! Bénis
sois-tu ! Aucune raison ne T'obligeait à créer le monde. Si Tu l'as fait, c'est par gratuité, pur don.
[1]
Hubert Reeves, L’heure de s’enivrer.
L’univers a-t-il un sens?, Paris, Seuil, 1986, p. 212-213.
[2]
Ibid., p. 219.
[3] Christian
Camara et Claudine Gaston, 150 idées reçues
sur la science, First Éditions, 2011, p. 37-38.
[4] Ibid.,
p. 37.
[5]
Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) dans ses Principes de la Nature et de la Grâce fondés en raison (1714)
écrit : « …pourquoi il y a plutôt quelque chose que rien ?... supposé que
des choses doivent exister, il faut qu’on puisse rendre raison, pourquoi elles
doivent exister ainsi, et non autrement. »
[6]
Comme le dit une chanson de John Littleton, Va
plus loin : « Va plus loin, va plus loin / Même si te crois arrivé… »
[7]
Herbert McCabe, « Creation », in God
Matters, Londres, Continuum, 1987, p. 2. Ma traduction.
[8]
Saint Augustin, La Trinité, Livre IX,
in Œuvres III : Philosophie, Catéchèse, polémique,
Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, p. 490.
[9] Jean
Guitton, Mon testament philosophique,
Presses de la Renaissance, 1997, p. 33.
[10]
René Descartes, Règles pour la direction
de l’esprit.
[11]
Voir Xavier Léon-Dufour, Dictionnaire du
Nouveau Testament, Paris, Seuil, 1975, p. 381.
[12]
Saint Thomas D’Aquin, Somme théologique,
Ia 2 ad 2, Paris, Cerf, Tome 1, p. 171.
[13]
Gustave Thibon, L’échelle de Jacob,
Montréal, Boréal Express, 1984, p. 16-17.
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