dimanche 10 février 2013

SUS À L'INFÂME!


BOYCOTTONS NOS LIBRAIRIES QUI AFFICHENT OUVERTEMENT LEUR BIAIS IDÉOLOGIQUE EN N'AFFICHANT PAS LES OUVRAGES DE DROITE, TOUT EN METTANT SUR UN PIÉDESTAL LES LIVRES GAUCHISTES.
 
Le cas exemplaire de cette exclusion idéologique - arbitraire donc, et injuste - est la sortie, en novembre dernier, de mon essai Le devoir à l'éducation. Un prof de philo contre le carré rouge (Accent Grave) qui fut carrément mis de côté chez la plupart des libraires. Au contraire, l'ouvrage de Michel Seymour, Une idée de l'université. Propositions d'un professeur militant  (Boréal) est  exposé bien en vue dans les librairies sur les présentoirs d'entrée. Qu'on ne vienne pas me dire que Seymour est plus réputé que votre serviteur, et qu'il a droit par conséquent à la meilleure vitrine possible! En toute bonne foi, je devrais avoir droit au même traitement que mon collègue. Ce n'est pas le cas; donc, je conclus au traitement privilégié pour mon collègue pour des motifs idéologiques. Je ne doute pas aucun instant de la qualité de l'essai de mon collègue, bien que je partage pas du tout sa thèse. Je doute par contre de la neutralité  idéologique des libraires. On doit aussi croire que le même traitement idéologique orienté se fait dans les salles de classe à l'université. Mais c'est là une autre histoire que je m'apprête à coucher sur papier dans un ouvrage intitulé Le livre noir de l'université.

10 commentaires:

  1. Les libraires sont libres d'utiliser leur espace de vitrine comme ils l'entendent. Que faites-vous de la liberté de commerce? Il n'y a peut-être pas de demande pour votre livre? Posez-vous cette question avant d'accuser les autres d'être responsables de votre échec.

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  2. Avez-vous pensé que si votre appel au boycott se concrétise, ces idéologues risquent de se retourner contre vous et, par petite vengeance, vous boycotter définitivement? Vous est-il venu à l'esprit que vous devriez peut-être cesser de jouer la victime et arrêter de transférer la responsabilité de votre échec sur le dos des autres? À ce que je sache, rien ne vous empêche d'ouvrir vos propres librairies et d'y présenter le matériel qui vous plait et qui est susceptible de vous rapporter du profit.

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  3. Je crois aussi qu'on devrait boycotter toutes les librairies et commerces qui, par pure idéologie (et non pas par appât du gain), mettent de l'avant certaines littératures ou oeuvres plutôt que d'autres. Ainsi, toutes les librairies qui affichent idéologiquement Harry Potter plutôt que la poésie scandinave. Tous les clubs vidéos qui affichent davantage le dernier blockbuster que les films de Fellini. Il n'est pas suffisant que les commerces tiennent en magasin toutes ces oeuvres. Elles doivent être traitées également, égalitairement, dirais-je.

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  4. M. Anonyme
    Les libraires ont beau jeu. Tantôt, ils invoquent la popularité (la demande) de certaines idées, et affichent en conséquence les gros vendeurs, et cachent les autres qui ont d'aussi bonnes idées, sinon meilleures. Tantôt, ils justifient leur choix sur des bases idéologiques. Pour éviter, l'accusation de biais idéologique, ils invoquent la première raison. Dans tous les cas, les autres auteurs, qui ne sont pas au goût du jour ou qui ne flattent pas les positions idéologiques des libraires, écopent. Ce qui est par ailleurs proprement odieux c'est de voir ces libraires déchirer leur chemise pour le droit à la liberté d'expression. Le quotidien Le Devoir est, dans cet ordre, un cas exemplaire. «Liberté de penser»? Mon oeil.

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  5. Dernier point, M. Anonyme: avez-lu mon livre?

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  6. En ce qui me concerne, non, je n'ai pas lu votre livre, et ce n'est pas parce que je ne parvenais pas à le trouver en magasin (il n'était pas dans la sélection «philosophie», mais juste à côté, soit dans la section «Essais québécois» avec des livres ésotériques, des choses de ce genre). Bref, je préférais plutôt mettre mon argent dans l'achat du dernier livre de Seymour. Ceci étant précisé, je vous renvoie la balle à nouveau.

    Lorsqu'un auteur ne parvient pas à vendre ses livres, il n'est pas rare qu'il accuse le libraire d'être biaisé et de présenter uniquement les auteurs qui lui plaise, un peu comme un étudiant, insatisfait de ses résultats, accusent le professeur de favoritisme, de manque d'impartialité, etc. Ce faisant, un peu comme ces mêmes étudiants, vous justifiez votre échec individuel, mais le problème est qu'en transférant la responsabilité, vous vous transformez en victime.

    Je vous le demande, pourquoi n'arrêtez-vous pas de jouer la victime en ouvrant votre propre librairie? Vous aurez tout le loisir de jouir de la même liberté que ceux que vous critiquez. J'ose toutefois espérer que, par souci de justice, vous mettrez-vous les livres de Marx, Seymour, Feuerbach bien en évidence. Dernière question: même s'ils sont biaisés, qu'est-ce que les libraires vous doivent au fait? Et «Le Devoir» par le fait même? Pourquoi ne pas ouvrir votre propre journal, plutôt que de vous en tenir à un blogue et jouer l'éternelle victime?

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  7. M. Anonyme X.J'ai fait confiance à un éditeur qui n'avait aucun préjugé contre des positions de «droite», ce que bon nombre de libraires devraient prendre pour exemple, et cessez de jouer à la censure en mettant des ouvrages à l'index. Voyez-vous, cher M. Anonyme, il y a une belle libraire du nom d'Olivieri proche de l'UdeM où l'on y vend les ouvrages des messieurs Seymour, Nadeau et Weinstock, tous des penseurs gauchisants.Un gros carré rouge est affiché dans la librairie. Pensez-vous que je sois à l'aise d'y venir? Évidemment, la clientèle estudiane s'en réjouit, dont le gérant. Il n'a acheté qu'un seul exemplaire de mon livre! Il a été vendu, et plus de trace. Comment voulez-vous faire compétition au Norman Baillargeon et au Michel Seymour de ce monde! Honte à eux et à vous!

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  8. À vous lire, la seule explication plausible est que les les livres de Baillargeon et Seymour sont bien meilleurs que les vôtres.

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  9. Grand bien vous en fasse! Lisez vos auteurs, et maintenez en place l'establishment des bien-pensants. Quittez, de grâce, ce blogue. Vous l'infectez.

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  10. http://www.rotman.uwo.ca/2012/the-system-that-wasnt-there-ayn-rands-failed-philosophy-and-why-it-matters/

    Les philosophes n'enseignent pas Rand, parce que l'objectivisme est un culte. C'est pas de la philo.

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