La fête nationale du Québec ainsi que la fête du Canada étant derrière nous, la question se pose pour certains de mes amis: suis-je souverainiste? - Oui, si l'on entend par-là la doctrine voulant qu'il faille d'abord être maître de soi pour être libre. Or, pour être maître de soi et, donc, être libre, il faut beaucoup de courage. C'est ce que je souhaite à mes amis souverainistes: que le courage soit avec eux!
Suis-je donc fédéraliste? - Oui, car je me considère non pas comme un «Québécois», mais un Canadien-français. Depuis la soi-disante «Révolution tranquille», où le peuple du Québec s'est fait, entre autres, usurpé son nom, passant de «Canadien-Français» à «Québécois», la question de Mathieu Bock-Côté surgit sur les lèvres de tous ceux et celles qui souscrivent à cette arnaque. Le «Québécois» est né en 1960, et il est parfaitement normal qu'«il» se demande aujourd'hui, avec perplexité sincère, «Comment peut-on être Canadian?»
Au grand dam de plusieurs, je me considère d'abord comme un «conservateur», et pas du tout comme un «progressiste». Je suis en faveur du changement dans la continuité. Je suis un disciple du philosophe britannique Michael Oakeshott, sur lequel d'ailleurs je travaille à rédaction d'un essai qui aura pour titre: Penser le conservatisme avec Michael Oakeshott.
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