tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post7101757997181836603..comments2022-03-26T22:19:51.976-04:00Comments on EN QUÊTE DE SENS: GRÈVE ÉTUDIANTE: LE POINT DE VUE D'ARISTOTE. Petit guide d'auto-défense philosophique à l'usage des pro-hausseVieux Philhttp://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-24089290621612138742012-03-15T09:31:23.209-04:002012-03-15T09:31:23.209-04:00Tellement pas d'accord avec toi Nicolas. Tu po...Tellement pas d'accord avec toi Nicolas. Tu pourrais au moins respecter l'opinion de l'autre au lieu de critiquer son style d'écriture. Moi je suis étudiant et POUR la hausse des frais pour plusieurs raisons. Mais la question phisophique dont je n'avais pas pensé est très interessante.<br /><br />La philosophie à tout avoir dans ce débat quant à moi. Ce n'est pas juste une question économique mais bien de responsabilité sociale, pour ne pas reprendre les mots de Monsieur. Il faut que les étudiants se responsabilise!!! L'éducation est loin d'etre une priorité pour eux. Vous n'avez pas l'air de comprendre que sont les étudiants d'aujourd'hui. Allez faire un tour dans les CEGEP, université. Si nos jeunes fumaient moins de pot et buvaient moins de biere, probablement qu'ils auraient l'argent necessaire pour payer leur part.<br /><br />Tu devrais commencer par lire le texte au complet ;)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-11264350288083041012012-03-08T16:52:46.669-05:002012-03-08T16:52:46.669-05:005) D’abord, sachez que je vous félicite de votre é...5) D’abord, sachez que je vous félicite de votre érudition. L’exposé de la théorie d’Aristote sur les droits de propriété est fort intéressant et pédagogique (malgré les allégeances que vous laissez parfois transparaitre à travers la présentation de sa théorie). Je n’ai presque rien à y redire (moi qui ne suis pas un expert en Aristote) sinon, que le contexte socio-économique, démographique et intellectuel a changé radicalement. C’est donc un vrai tour de force que d’actualiser sa théorie. Très sincèrement, bravo. Par contre, la propriété physique et temporelle constitue également des avoirs pouvant êtres partagés. Je fais la preuve de cette générosité tous les jours, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs. C’est donc qu’il ne s’agit pas d’un absolu nécessaire et suffisant à la vertu que de posséder des avoirs matériels. De plus, il y a tout le problème des lois surérogatoires. N’étant pas une imposition que le partage, rien n’oblige personne à faire le bien, le beau et le juste. Et j’aimerais mentionner qu’aucun enseignement ne nous pousse à devenir vertueux. Que tous les hommes vertueux puissent posséder un droit de propriété absolu, jamais je ne m’y opposerais, mais je ne crois pas que cet homme vertueux existe, du moins au sens où Aristote l’entendait. <br />En conclusion, on devient effectivement libre quand on fait preuve de courage. C’est pourquoi j’ai le courage, ainsi que des milliers d’autres, de descendre dans les rues pour me battre contre une institution plus grande que moi et ainsi d’assumer ma liberté. J’espère honnêtement une réponse, de manière à réfuter les éléments de travers qui pourraient nuire à mon bon jugement de la situation. Merci de votre patience.<br />Cordialement,<br />L.G.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-45590384707864680182012-03-08T16:52:17.057-05:002012-03-08T16:52:17.057-05:003) En ce qui concerne le pourcentage de contribuab...3) En ce qui concerne le pourcentage de contribuable au Québec, j’accepterai la donnée comme véritable. Je n’oserais pas non plus remettre en question l’ampleur de la dette québécoise. J’irai même jusqu’à affirmer que « 55% des Québécois se privent de liberté pour les autres ». Deux éléments m’apparaissent toutefois biaisés quant à la présentation de cet argument :<br />A- Une partie des individus ne payant pas d’impôts ne peuvent simplement pas le faire (une partie de la population n’étant pas en mesure de travailler, à cause de leur âge ou de situations particulières). Une autre partie de ces individus, soit parce qu’ils connaissent bien les failles du système ou parce qu’ils ont les moyens d’embaucher quelqu'un les connaissant bien, se soustraient au paiement de leur dû à la société. L’injustice est donc réelle, mais, comme nous le verrons, réside dans la statistique elle-même et non pas dans la conjoncture proposée. Ne pouvant reprocher à ceux qui ne peuvent pas payer d’impôt de ne pas le faire (les malheureux, ils n’en ont pas la liberté!) il faut déposer le poids de l’injustice sur les fraudeurs (à mon humble avis). <br />B- Le fait qu’il y est une dette substantielle est indéniable, mais la conjoncture entre le nombre de Québécois payant ses impôts, la dette et les frais de scolarité est purement arbitraire. Cette logique permet de substituer « les frais de scolarité postcollégiaux » par plusieurs autres mesures sociales qui se verraient en fait décriées. Par exemple, 55% des Québécois paient des impôts ET nous sommes fortement endettés ET donc, dans ces conditions, continuer à fournir un système de santé gratuit constitue un sacrilège innommable. Idem pour les garderies, idem pour le bien-être social, pour un avocat gratuit lorsqu’un individu n’en a pas les moyens, pour les bibliothèques publiques, pour les routes… Bref, pour toutes mesures sociales mises en place. La conjoncture est toutefois valide, force est de l’admettre. C’est simplement qu’elle à le pouvoir de condamner toute forme de solidarité sociale. Et je ne crois en rien que c’est le propos que vous désirez véhiculer. <br />4) « devons-nous tout mettre en commun?» Je vous l’accorde sans plus de chichi, ce n’est en rien une vision souhaitable de la société. Pour faire valoir ce point de vue, il suffit de mentionner que tous désirent (ou du moins je le pose en axiome) la propriété de leur corps et de leur temps et même, d’un minimum matériel. Par contre, la pertinence de la question, quoique d’une importance irréductible, parait suspecte dans le cadre posé par la hausse les frais de scolarité,. Comme vous l’avez si bien mentionné, il s’agit d’une question de « redistribution » de la richesse, une redistribution du capital privé, qui sera entièrement entre les mains de l’individu auquel il sera donné. Il n’est donc en aucun cas question de donner des richesses à la collectivité comme telles, mais de la distribuer aux moins fortunés. À moins de remettre en question jusqu’à l’existence d’un État providence (l’État le plus légitime selon vous) qui a besoin d’avoir des fonds tirés des poches de chacun (ou d’une partie de la population) pour posséder les avoir nécessaire à l’exercice de la providence, il n’est pas question de remettre en cause une certaine redistribution des richesses. Si j’ai correctement saisi votre propos, il faudra donc au moins admettre qu’une forme de redistribution des richesses est nécessaire. Par contre, c’est un débat intéressant et j’aimerais me permettre de retourner la question de façon aussi crue : devrions-nous tout privatiser? (J’avoue que la perspective de payer pour l’air que je respire est peu attrayante, à moins qu’on ne m’en distribue une « juste part », en fonction du mérite aristotélicien (pour clarifier ce que constitue la « juste part ») et non dans une mesure égalitaire quantitative! Vous avez donc tout de même marqué des points en ce qui à trait à mon opinion!)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-72129671599587675992012-03-08T16:51:28.106-05:002012-03-08T16:51:28.106-05:00Bonjour, cher collègue.
Je suis de ceux pour qui ...Bonjour, cher collègue. <br />Je suis de ceux pour qui la philosophie occupe une place centrale dans la vie de tous les jours. Je suis également teinté d’une position fortement différente de la vôtre. Ces éléments constituent le nécessaire pour que les biais qui pourraient être les miens soient débusqués. <br />Le texte que vous avez écrit est certainement le plus intéressant qui fut porté à mon attention en ce qui concerne le débat contre/pour la hausse. Mes propos ne seront pas donc aussi venimeux que ceux du dernier commentateur, qui, je dois l’indiquer en toute honnêteté, démasque certaines incohérences dans le texte, bien qu’il le fasse de manière très peu contrastée. J’espère que vous publierez une réponse ayant pour sujet ma critique afin qu’une dialectique puisse être entamée en toute bonne foi. <br />Voici quelques éléments qui me semblent discordants :<br />1) D’abord, le rôle providentiel de l’État me semble ambigu. En effet, qui possède (ou devrait posséder) le pouvoir de définir l’implication d’un tel mandat? Comment éviter de tomber dans une vision arbitraire de ce rôle? Où s’arrête la providence, comment est-elle la mieux appliquée? Quelles sont les limites de celle-ci (à savoir, jusqu’où son pouvoir s’étend-il) ? Pour l’instant, il semble que la décision de s’arrêter aux études secondaires est une mesure assez arbitraire. En effet, le fardeau de la preuve que le gouvernement s’est engagé à porter dans la mesure où il s’apprête à enclencher un changement majeur dans le système de l’éducation me parait plus ou moins assumé. Et ce, puisque celui-ci n’a mi de l’avant qu’un seul argument de départ, soit la nécessité des étudiants de faire leur « juste part », concept qui, vous en conviendrez, est rhétorique et surtout, au plus haut point abstrait. Une majorité des autres arguments qu’il a présentés furent inscrits dans une logique réactionnaire, visant à réfuter les arguments de leurs opposants. Bien que je ne puisse me dire convaincu de leur logique, il me faut préciser que leur première et impardonnable faute fut de ne pas engager immédiatement un dialogue sensé avec les étudiants (citoyens jugés suffisamment compétents et intelligents pour participer à l’activité démocratique contemporaine centrale : les élections) mais aussi avec les citoyens en général, afin de débrayer un arsenal d’arguments valides dans une tentative de convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs actions. Ceci serait effectivement le minimum que n’importe qu’elle gouvernement devrait entreprendre, particulièrement un État providence au rôle si ambigu. Mais je dépasse le cadre de votre texte, revenons à nos moutons. <br />2) Vous mentionnez l’idée que liberté et équité sont deux concepts qui ne peuvent subsister en symbiose, la présence de l’un diminuant nécessairement l’autre. Or, vous admettrez sans doute que « l’ascension » vers la richesse n’est en rien une liberté. Qu’au contraire, c’est l’argent qui détermine en partie la liberté d’un individu. Par exemple, était-ce parce que je suis libre que je peux voyager six fois par année aux quatre coins du monde ou parce que mon capital me le permet? En effet, le domaine des possibles d’un individu est en corrélation étroite avec sa capacité à payer. Si vous ne me croyez pas, je vous propose de tenter d’obtenir un repas, dans un restaurant ou une épicerie quelconque, sans payer la note. Au moins, en prison, ils vous nourriront gratuitement!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-78256662387240342732012-02-27T01:03:33.220-05:002012-02-27T01:03:33.220-05:00Pénible la lecture de ton texte. Le mouvement pour...Pénible la lecture de ton texte. Le mouvement pour la gratuité scolaire est loin de promouvoir «le communisme de Platon», donc la réfutation de cette idée - d'ailleurs plus ou moins réussie - est plutôt contre-productive. Et au cas où tu n'étais pas au courrant, la gratuité scolaire existe déjà dans les pays scandinaves qui sont loin d'être des sociétés «misérables».<br /><br />En passant, assure toi d'avoir des arguments clairs et précis avant d'utiliser le mot «donc»: <br /><br />«Si tout bien est commun, alors qui voudra travailler pour produire les biens primaires? Le communisme de Platon conduit à vie la plus misérable qui soit.» <br /><br />est difficilement un argument pour ta phrase suivante <br /><br />«Il faut donc admettre la propriété privée si l’on souhaite vivre dans une société heureuse.»<br /><br />»Si tout bien est commun» n'est pas non plus un argument suffisant pour «qui voudra travailler pour produire les biens primaires?»<br /><br />Et puis »Le communisme de Platon conduit à vie la plus misérable qui soit» est une thèse difficile à prouver étant donné que c'est une utopie - son auteur l'a avoué - qui n'a jamais été réalisée - non l'URSS n'était pas la République.<br /><br />Pour ta défense, tu peux m'accuser de n'avoir pas lu ton texte en entier. J'ai arrêté au 14e paragraphe, déçu de ne pas avoir lu d'arguments pour la hausse qui, par ailleurs, est facilement défendable par l'argument suivant: <br /><br />«Une classe moyenne non-éduquée ne devrait payer pour l'éducation d'étudiants provenant en majorité de milieux riches.» À quoi les grévistes répondront qu'on devrait plutôt transférer le fardeau aux plus riches. Ce qui serait innaproprié puisque ceux-ci fuieraint alors le Québéec selon d'autres. <br /><br />Mais ce ne sont pas des arguments philosophiques, la philosophie n'y apporte rien, et ne devrait pas avoir sa place dans ce débat sauf pour supporter le fait que l'éclairement de l'esprit par l'éducation est à encourager par tous les moyens.<br /><br />Avant que ton blogue ne détruise ta carrière de philosophe je te réfère à ce texte de Badiou et Zizek, «Philosophy in the present»: http://www.mediafire.com/?mtmnjnmzdon<br /><br />Nicolas DagenaisAnonymousnoreply@blogger.com