tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post3455468225940430553..comments2022-03-26T22:19:51.976-04:00Comments on EN QUÊTE DE SENS: Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le Manifeste pour un Québec pluraliste? Le point de vue d'AristoteVieux Philhttp://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-11851176177960731522010-02-08T23:52:55.431-05:002010-02-08T23:52:55.431-05:00Le perfectionnisme dans sa version socratique n...Le perfectionnisme dans sa version socratique n'est pas partenaliste. Car le «Connais-toi toi-même» signfie reconnaître par soi-même qu'on est ignorant alors qu'on croit savoir. L'examen critique socratique est une vertu qui s'apprend, comme toutes les autres vertus.<br />Par ailleurs, le libéralisme est un paternalisme déguisé. Avec le tour de passe-passe du voile d'ignorance, Rawls nous impose ce qu'il faut entendre par «justice». Il nous dit ce que nous sommes: des êtres «désengagés», de machines à choisir.Vieux Philhttps://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-55983307472828556192010-02-08T12:25:00.641-05:002010-02-08T12:25:00.641-05:00Dans vos reproches, il y a une certaine inconsista...Dans vos reproches, il y a une certaine inconsistance:<br /><br />"C'est là tout le problème libéral puisqu'on laisse les gens croire qu'ils sont les meilleurs juges en cette matière. Socrate a combattu toute sa vie en prônant l'examen critique comme antidote. L'exercice de l'examen critique de la vertu est gage de bonheur."<br /><br />Autrement dit, la remarque suivante doit tomber: <br /><br />"L'objection du paternalisme ne tient pas puisque c'est l'effet pervers du perfectionnisme et non sa visée. Une attitude paternaliste n'est pas vertueuse."<br /><br />Comment pouvez-vous soutenir que le perfectionnisme ne conduit pas au paternalisme, tout en considérant que les gens ne sont pas les meilleurs juges de ce qui est bon pour eux? Le paternalisme, c'est justement cette attitude qui consiste à déterminer ce qui est bon pour autrui.Martin Leblanc, Ph. D.https://www.blogger.com/profile/12911367805150159098noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-42181460468307518422010-02-07T17:00:28.786-05:002010-02-07T17:00:28.786-05:00Je réponds à vos objections.
3e paragraphe.Le plu...Je réponds à vos objections. <br />3e paragraphe.Le pluralisme de facto de la société actuelle ne réfute pas le perfectionnisme. Le cadre d'existence a simplement changé. Le courage est toujours d'actualité.<br />4e paragraphe. Ce n'est pas une objection mais un argument en faveur du perfectionnisme.<br />5e paragraphe. L'objection du paternalisme ne tient pas puisque c'est l'effet pervers du perfectionnisme et non sa visée. Une attitude paternaliste n'est pas vertueuse.<br />6e paragraphe. C'est là tout le problème libéral puisqu'on laisse les gens croire qu'ils sont les meilleurs juges en cette matière. Socrate a combattu toute sa vie en prônant l'examen critique comme antidote. L'exercice de l'examen critique de la vertu est gage de bonheur.<br />7e paragraphe. Il ne suffit pas de vivre-ensemble mais de bien-vivre.Vieux Philhttps://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-37956553991545842662010-02-07T11:36:16.850-05:002010-02-07T11:36:16.850-05:00Est-ce que l'éthique des vertus d'Aristote...Est-ce que l'éthique des vertus d'Aristote est appropriée pour penser le vivre-ensemble aujourd'hui? Je ne crois pas.<br /><br />L'éthique d'Aristote est une éthique "perfectionnsite", c'est à dire qu'elle suppose que la finalité de l'éthique et de la politique est de contribuer à la perfection de l'homme et de la société. Elle suppose que l'homme et la société ont un idéal précis à réaliser.<br /><br />C'est une éthique qui requiert l’accord sur une conception particulière du bien. À l'époque cet accord était peut-être possible au sein de l'élite (et avait-on à considérer le point de vue des travailleurs, des barbares, des femmes et des esclaves?). Or, aujourd'hui, il y a clairement désaccord sur les différentes conceptions de la "vie bonne" et des finalités de l'existences.<br /><br />La faille de "la solution perfectionniste" est de croire que ce désaccord n’est dû qu’à l’incompréhension ou à de mauvais raisonnements. Pourtant, suivant Rawls, il faut reconnaître que le libre exercice de la raison humaine tend à générer davantage (pas moins) de désaccords sur les fins ultimes de l’existence.<br /><br />Le perfectionnisme privilégie une attitude paternaliste en éthique et en politique. Sous couvert de protection, les individus, l’État ou les institutions de la société à doivent imposer un contrôle, une domination afin de réaliser la perfection de l'homme et de la société. Et que faire si le désaccord persiste? Marginaliser, punir voire éliminer... À l'évidence, cette manière de concevoir l'éthique ne résiste pas à l'examen dans le contexte d'une société tolérante. <br /><br />Plutôt que de rechercher l'accord, la "solution libérale" suggère de laisser les gens décider ce qui est bon pour eux, la conception qu’on a d’une vie bonne étant une affaire privée.<br /><br />L'éthique contemporaine a un champ circonscrit, celui des principes qui devrait régir nos interactions avec autrui. Il ne s'agit pas de surmonter nos désaccords, mais de penser le vivre-ensemble malgré nos désaccords et de de trouver un compromis, dans le respect des droits de chacun.Martin Leblanc, Ph. D.https://www.blogger.com/profile/12911367805150159098noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-45657219039737978822010-02-07T02:50:37.568-05:002010-02-07T02:50:37.568-05:00Bonjour Jean,
tu as raison d'insister sur l&#...Bonjour Jean,<br /><br />tu as raison d'insister sur l'importance qu'on devrait accorder de nouveau à l'éthique des vertus ainsi qu'à l'excellence dans nos sociétés dites "modernes". En revanche, je ne vois pas en quoi cette éthique des vertus est incompatible avec le pluralisme. Présenter le pluralisme comme une invitation à la médiocrité, c'est d'après moi plutôt caricatural. Ça ressemble aussi à un faux dilemme du genre : ou bien vous êtes pour la vertu et l'excellence, ou bien vous êtes pluralistes. <br /><br />De mon côté, je ne vois aucune contradiction à être les deux à la fois. Je ne crois pas non plus qu'on puisse faire dire cela à Aristote. Une société pluraliste n'est certainement pas un frein à qui veut vivre une vie en fonction d'un telos précis et en recherchant l'excellence. <br /><br />J'admets par ailleurs comme toi que ce n'est pas la majorité des gens aujourd'hui qui adoptent cette voie. Cela dit, tu reconnaitras sûrement que ce n'était pas davantage le cas à l'époque d'Aristote, qui n'était pourtant pas confronté au pluralisme.Unknownhttps://www.blogger.com/profile/17464009311149028673noreply@blogger.com