tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post247695874683322009..comments2022-03-26T22:19:51.976-04:00Comments on EN QUÊTE DE SENS: L’ÉDUCATION LIBÉRALE : UN PIÈGE À CONS. À propos de : Liberté religieuse et liberté de choix par Georges Leroux*Vieux Philhttp://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-35296570613901682592011-01-19T04:45:32.838-05:002011-01-19T04:45:32.838-05:00Je viens seulement de lire les trois commentaires,...Je viens seulement de lire les trois commentaires, en réponse au mien du 15 août 2010. <br />Nous sommes bien d'accord : la "vérité"(j'insiste sur les guillemets) n'est jamais que personnelle, partielle et donc provisoire, au contact de celle des autres. <br />Les religions, par leur prétention de détenir chacune "LA Vérité" absolue, d'ailleurs différente dans chacune, sont à l'origine de l'intolérance et de la plupart des guerres.Michel THYShttp://michel.thys.over-blog.orgnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-55630812503373041252010-08-23T19:25:21.101-04:002010-08-23T19:25:21.101-04:00Je disais souvent à mes aimables collègues profess...Je disais souvent à mes aimables collègues professeurs de philosophie que de découvrir la vérité est un accident de travail. Même en science, la vérité est soumise à la majorité des savants mais il suffit d'une seule démonstration contradictoire pour qu'elle s'effondre. Bref, il n'y a pas vérité ou absence de vérité; dans les deux cas on prétend être dans le vrai. Nuance et tolérance ne sont ni synonymes ni contradictoires.BLRhttps://www.blogger.com/profile/07553527344730075305noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-87466239185980361972010-08-17T09:56:59.643-04:002010-08-17T09:56:59.643-04:00Michel Thys donne raison aux libéraux concernant l...Michel Thys donne raison aux libéraux concernant la vérité: mettons la vérité entre parenthèse et acceptons le pluralisme. Qui, en effet, peut prétendre à la vérité? Seuls les fanatiques; donc, soyons tolérants. Le débat porte bien sur la vérité, et non sur le droit à la liberté de conscience comme le souhaite le libéral.Vieux Philhttps://www.blogger.com/profile/07278429768346522023noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-62187455400797534162010-08-16T14:44:49.321-04:002010-08-16T14:44:49.321-04:00J'abonde dans le sens de Michel Thys. Notre ac...J'abonde dans le sens de Michel Thys. Notre accord ne fait pas de notre opinion une vérité, mais les raisons qu'il donne et les faits qu'il rapporte font que la position que nous partageons vaut bien les révélations qui varient d'une religion à l'autre, d'une époque à l'autre et d'une interprétation à l'autre. D'ailleurs, Dieu m'a dit hier soir de ne pas me fier à tout ce charabia et de penser par moi-même.<br /><br />Les cours d'ÉCR sont un retour agressif contre la «déconfessionnalisation» de l'école, c'est-à-dire la laïcité, pour continuer à laver le cerveau des enfants avec ces histoires antiques.<br />Pécaïre des philosophes anglais et américains cités dans cette cause, je préfère Condorcet écrivant : «La puissance publique n'a pas le droit de lier l'enseignement de la morale à celui de la religion.»<br /><br />Cette «revanche de Dieu» qu'est l'intégrisme rencontrera plus de résistance aujourd'hui au Québec que l'ultramontanisme n'en rencontra jadis. Tant mieux si Dieu vous a révélé des choses. Nous en connaissons d'autres et, absolu pour absolu, je préfère celui qui effrayait Pascal; au moins il est silencieux.La NAPAChttps://www.blogger.com/profile/03334554920822612705noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-62130651256637159862010-08-15T11:16:12.145-04:002010-08-15T11:16:12.145-04:00Suite de mon commentaire.
Une autre approche du ph...Suite de mon commentaire.<br />Une autre approche du phénomène religieux.<br />Déjà en 1966, le psychologue-chanoine Antoine VERGOTE, alors professeur à l’Université catholique de Louvain, avait constaté qu’en l’absence d’éducation religieuse, la foi n’apparaît pas spontanément, et aussi que la religiosité à l’âge adulte en dépend. <br /><br />Les neurosciences tendent, me semble-t-il, à confirmer l'imprégnation neuronale de la sensibilité et du sentiment religieux : des neurophysiologistes ont constaté que les amygdales (du cerveau émotionnel) sont déjà capables de stocker des souvenirs inconscients, et donc les comportements religieux, puis les inquiétudes métaphysiques des parents, sans doute reproduits via les neurones-miroirs du cortex pariétal inférieur. L’IRM fonctionnelle suggère que le cerveau rationnel, le cortex préfrontal et donc aussi bien l’esprit critique que le libre arbitre ultérieurs s’en trouvent inconsciemment anesthésiés, à des degrés divers, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect, du moins en matière de foi. <br /><br /><br />A propos de la neutralité dans l’enseignement. <br />Une saine conception de la neutralité politique et philosophique, du moins à mes yeux, devrait consister non seulement à ne favoriser aucune conviction philosophique ou religieuse, mais aussi à permettre concrètement aux jeunes de choisir l’une d’elles à l’âge adulte. Cela ne me paraît possible qu’à la condition d’organiser enfin un système éducatif pluraliste proposant à tous les jeunes une information minimale, non prosélyte, progressive, adaptée à l’entendement de chaque âge et aussi objective que possible. <br /><br />Cela leur ferait découvrir : <br />- d’une part, le « fait religieux », qui fait partie de la culture générale (les différentes options religieuses, mais en les laissant découvrir à leur rythme ce que toutes les religions ont hélas un commun, à des degrés divers : la soumission à un dieu et à un livre « sacré »), le déisme, ..., <br />- ET d’autre part, le « fait laïque » (les différentes options laïques que sont l’agnosticisme, l’incroyance et l’athéisme, et ce qu’elles ont en commun : le libre examen, l’esprit critique à tous égards, la liberté de pensée, l’autonomie de la conscience, la liberté individuelle, l’acceptation de la différence enrichissante de l’autre (si elle n'est pas fondamentaliste), la morale laïque, la spiritualité laïque, évidemment occultés dans l’enseignement confessionnel, en bref, l’humanisme laïque.<br /><br /> A propos des valeurs morales.<br />Le bien et le mal n'existent pas dans la nature. Ce sont, selon moi, des constructions de l'esprit. Le « bien », à mes yeux d’athée, c’est ce qui est favorable à l’épanouissement de l’individu et de l’espèce, et inversement pour le « mal ».Ce qui par contre est un fait, c'est que, comme tous les autres mammifères, l'être humain, en présence d'un danger ou d'une menace, est d'abord régi par son cerveau "reptilien" qui l'incite à la fuite, ou à l'agression (ou à l'inhibition s'il "fait le mort"). Nous possédons toujours ce cerveau primitif, même s'il est compensé par le cerveau émotionnel et par le cerveau rationnel, heureusement en interaction constante, mais en équilibre instable … <br /><br />Si l’on excepte l’influence de certaines tumeurs cérébrales et celle de carences éducatives non récupérées, voire de violences parentales, et si l’on se place dans une approche génétique et neurophysiologique, l'animal humain, placé dans un certain contexte éducatif, culturel, affectif, hormonal, ..., a fortiori s'il a été endoctriné, reste virtuellement capable de haine et de violence. <br /><br />Mais ce ne sont là que mes propres conceptions, que je ne prétends évidemment pas être pertinentes. <br />Puissent-elles susciter commentaires et critiques. Merci d’avance.<br /><br /><br />Michel THYS à Waterloo, en Belgique.<br />http://michel.thys.over-blog.orgMichel THYShttp://michel.thys.over-blog.orgnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2130908732926509144.post-51187683570154199382010-08-15T11:11:07.034-04:002010-08-15T11:11:07.034-04:00Bonjour,
Permettez-moi de ne pas partager votre p...Bonjour, <br />Permettez-moi de ne pas partager votre point de vue à propos de l’éducation libérale.<br /><br />A propos de la vérité.<br />Ce n’est pas « au nom de l’égalité et du bien commun » que « plus personne, aucune église, aucun groupe, ne peut désormais prétendre à la vérité ».<br />C’est parce que « LA Vérité » (comme vous auriez dû l’écrire), différente dans chaque religion, est à l’origine de toutes les intolérances et largement responsable de la plupart des violences et des guerres, tant passées que présentes.<br />La « vérité », au contraire, ne peut qu’être personnelle, partielle et provisoire, forgée par chacun à partir de celle, tout aussi relative, des autres.<br /><br />Du moins si l’on estime que l’être humain n’a plus à être soumis à un dieu, à son prophète et à un livre « sacré » (apocryphe et manipulé au cours des siècles), et qu’il a le droit de bénéficier d’un système éducatif lui permettant de choisir, en connaissance de cause, de croire OU de ne pas croire.<br />Or le cours d’ECR occulte pratiquement les options laïques, par définition non aliénantes, et privilégie hypocritement le catholicisme par rapport aux autres religions, étudiées avec trop de détails. <br /><br />A propos de l’avortement.<br />Ce n’est pas l’obéissance à un « commandement » (par définition imposé) qui doit être privilégié, mais la qualité de la vie du futur enfant et de ses parents. Un embryon de quelques semaines n’est pas plus « humain » qu’un ovule ou un spermatozoïde. La neutralité, dans ce cas, consisterait à permettre un choix qui ne soit pas influencé unilatéralement par une croyance religieuse, mais aussi par une vision laïque et humaniste.<br /><br />A propos de la liberté de choix des parents.<br />Vouloir donner à ses enfants une éducation religieuse est certes un droit légitime et constitutionnel, mais, à notre époque de pluralisme des cultures et des convictions, la foi, au lieu d’être imposée comme suite logique et traditionnelle du baptême, ne devrait-elle pas être choisie, le plus tard et le plus librement possible, en connaissance de cause ? Par simple honnêteté intellectuelle. <br /><br />La religion est une affaire privée qui n’a rien à faire à l’école, si ce n’est au cours d’histoire ou de philosophie. Et ce n’est pas aux parents de décider du choix des programmes, mais bien à l’Etat qui est responsable de l’émancipation et de l’épanouissement de tous. L'intérêt supérieur de l’enfant est en effet prioritaire par rapport aux droits traditionnels des parents. Ils ont eu des années pour s’adapter à l’évolution des idées et des mentalités.<br />Seul un enseignement pluraliste pourrait compenser leur influence affective, certes sincère, légitime et constitutionnelle, mais unilatérale (qu’ils soient d'ailleurs croyants ou non). Cela réduirait aussi l’influence des inégalités intellectuelles inhérentes aux différences de niveau socioculturel des familles. <br /><br />A propos de la liberté de conscience et de religion.<br />A mes yeux, n’en déplaise à certains, la foi ne résulte pas d’un choix vraiment libre. Actuellement, en effet, « la liberté constitutionnelle de conscience et de religion» me paraît plus théorique et symbolique qu’effective, parce que l'émergence de la liberté de croire ou de ne pas croire est généralement compromise, à des degrés divers. <br />D’abord par l’imprégnation de l’éducation religieuse familiale précoce, forcément affective puisque fondée sur l’exemple et la confiance envers les parents (influence légitime mais unilatérale et communautariste). <br />Ensuite par l’influence d’un milieu éducatif croyant occultant toute alternative humaniste non aliénante. L’éducation coranique, exemple extrême, en témoigne hélas à 99,99 %, la soumission y étant totale.Michel THYShttp://michel.thys.over-blog.orgnoreply@blogger.com